« Dans tous les cas, la poésie est antérieure à la prose : on dirait que l'homme chante avant de parler. »
« Les pauvres sont si malheureux que quand ça sera la mode de chier de l'argent, eux, ils seront constipés. »
« O mémoire, ennemie de mon repos, ne t'occuperas-tu pas mieux à me faire oublier les maux présents qu'à me rappeler les joies d'autrefois! »
« ... Ce qui est bon n'appartient à personne... »
« Le Verbe, quand il s'incarna, passa de l'ubiquité à l'espace, de l'éternité à l'histoire, de la félicité illimitée au changement et à la mort. »
« Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s'il existe une différence entre rêver et vivre. »
« Il se peut que l'histoire universelle soit celle des diverses intonations, données à quelques métaphores. »
« Aveugle pour les fautes, le destin peut être implacable pour les moindres distractions. »
« La vie en soi, pour elle même, n'est pas sacrée: il faudra bien s'habituer à cette terrible nudité métaphysique, à l'exigence morale qui en découle, pour en élaborer les conséquences. »
« Son livre s'appelait le livre de sable, parce que ni ce livre ni le sable n'ont de commencement ni de fin. »
« Le combat peut être une fête. »
« Il n'est pas nécessaire de construire un labyrinthe quand l'Univers déjà en est un. »
« Ce qui importe ce n'est pas de lire mais de relire. »
« L'univers (que d'autres appellent la Bibliothèque) »