« Notre époque obsédée par l'instantanéite est myope. Elle croit avoir tout inventé et être l'aboutissement de tout et elle regarde le passé d'un oeil au mieux condescendant. »
« La technique nous écarterait-elle de notre passé, au point de nous le rendre inintelligible ? »
« Passé un certain âge, la mort de nos proches est la seule manière dont nous prenons agréablement conscience de notre existence. »
« Nous percevons toujours ce qui est nouveau chaussé de nos lunettes du passé et notre vue s'y déforme. »
« Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passé avec un livre préféré. »
« Notre volonté souterraine n'a ni présent ni avenir ni passé et rien ne la distrait dans le bloc de sa permanence. »
« Le passé c'est notre seule promenade et le seul lieu où nous puissions échapper à nos ennuis quotidiens, à nos misères, à nous-mêmes. Le présent est aride et trouble, l'avenir est caché. Toute la richesse, toute la splendeur du monde est dans le passé. »
« Nous jugeons les actes de l'histoire avec la conscience de notre époque. Or la conscience ne peut pas devancer celle qui prévaudra dans une société de l'avenir... Et vous ne pouvez pas retourner pour changer le passé. »
« Nous marcherons ainsi, ne laissant que notre ombre - Sur cette terre ingrate où les morts ont passé; - Nous nous parlerons d'eux à l'heure où tout est sombre, - Où tu te plais à suivre un chemin effacé. »
« Le passé est fait pour se vivre, puisqu'il a été notre présent. »
« L'avenir, messieurs, c'est la foi de notre âge, c'est le flambeau du passé, l'étoile du présent. »
« L'avenir, c'est la foi de notre âge : c'est le flambeau du passé, l'étoile du présent. »
« Ça se passe mal. Ça s'est vraisemblablement toujours mal passé sur notre planète. Peut-être que dans un avenir proche, des millions de gens vont s'installer sur une autre planète et que, dès lors, c'est sur cette autre planète que ça va mal se passer. »
« Notre temps n'est rien plus qu'un ombrage qui passe. »