« Il y a plus de morts que de vivants, ce sont les morts qui dirigent les vivants. »
« Il n'y a, au fond, de réel que l'humanité. »
« Gardons-nous de chercher ce qu'on ne peut atteindre. »
« Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain. »
« Il n'existe pas d'autre voie vers la solidarité humaine que la recherche et le respect de la dignité individuelle. »
« La femme rend lâche. C'est elle qui conseille au gréviste de rentrer à l'usine, à l'artiste de faire du commerce, au soldat de plier le dos. Parce qu'elle ne pense qu'à la pâtée, qu'elle a un pot-au-feu dans le cœur. »
« Une vieille femme qui se respecte et qui désire conserver autour d'elle les affections et les plaisirs permis à son âge, doit soigner sa toilette avec plus de minutie que si elle avait vingt ans, non pas pour s'embellir mais pour se faire supporter. »
« La modeste et douce bienveillance est une vertu qui donne plus d'amis que la richesse et plus de crédit que le pouvoir. »
« Savez-vous ce qu'est une femme ? C'est quarante kilos d'eau, huit kilos de graisse, quatre kilos de chaux, cent vingt-sept grammes de sucre et douze grammes de fer. »
« Nous savourons la moindre joie, ainsi qu'un dessert dont on est privé. »
« Les chansons, c'est comme les prières. Ça ne sert qu'à endormir le peuple. »
« La vie est lunatique et se plaît à mener les événements comme une fantaisie, sans rime ni raison. »
« Il y a des livres si audacieux, qu'on ne devrait les publier qu'avec un cache-texte. »
« Dans la vie courante, dans ses relations avec ses pareils, l'homme doit se servir de sa raison, mais il commettra moins d'erreurs s'il écoute son cœur. »