« L'existence du Soldat est (après la peine de mort) la trace la plus douloureuse de barbarie qui subsiste parmi les hommes. »
« La raison offense tous les fanatismes. »
« Quand on veut rester pur, il ne faut point se mêler d'agir sur les hommes. »
« J'ai voulu montrer l'homme spiritualiste étouffé par une société matérialiste où le calculateur avare exploite sans pitié l'intelligence et le travail. »
« Le fort fait ses événements, le faible subit ceux que la destinée lui impose. »
« On étouffe les clameurs, mais comment se venger du silence ? »
« Il faut surtout anéantir l'espérance dans le cœur de l'homme. Un désespoir paisible, sans convulsions de colère et sans reproches au ciel, est la sagesse même. »
« L'espérance est la plus grande de nos folies. »
« Car la bonté de l'Homme est forte, et sa douceur - Ecrase, en l'absolvant, l'être faible et menteur. »
« Muet, aveugle et sourd au cri des créatures, - Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, - Le juste opposera le dédain à l'absence, - Et ne répondra plus que par un froid silence - Au silence éternel de la Divinité. »
« Le seuil est parfumé, l'alcôve est large et sombre, - Et, là, parmi les fleurs, nous trouverons dans l'ombre, - Pour nos cheveux unis un lit silencieux. »
« La presse est une bouche forcée d'être toujours ouverte et de parler toujours. De là vient qu'elle dit mille fois plus qu'elle n'a à dire, et qu'elle divague souvent. »
« Un livre est une bouteille jetée en pleine mer sur laquelle il faut coller cette étiquette : attrape qui peut. »
« Nous n'aurons de chance d'être nous-mêmes que si nous ne répudions aucune part de l'héritage ancestral. »