« L'automne raconte à la terre les feuilles qu'elle a prêtées à l'été. »
« A la Saint-Bruno, - Les feuilles tombent dans le bô. »
« J'avais besoin d'un poumon, m'a dit l'arbre: alors ma sève est devenue feuille, afin d'y pouvoir respirer. Puis quand j'eus respiré, ma feuille est tombée, et je n'en suis pas mort. Mon fruit contient toute ma pensée sur la vie. »
« Calendrier : il perd ses feuilles en toutes saisons. »
« Les nouvelles sont comme les feuilles d'automne. Le vent qui les porte les malmène. »
« ... Ce vent léger que font les pages lorsqu'on les feuillette pour s'en faire une idée et s'en donner envie. »
« J'ai un copain fakir, et l'autre jour on lui a piqué son porte-feuille... Il a rien senti ! »
« Les cimetières sont des portefeuilles où toutes les valeurs humaines en s'y plaçant se réduisent à zéro. »
« Trop haut, c'est l'impossible; trop bas ce sont les feuilles mortes. La vie n'est pas là ; regardez directement devant vous, à hauteur d'hommes, et vous la verrez. »
« La parole est la soeur jumelle de la vision, elle est incapable de se mesurer. »
« Voir, entendre, toucher, sont des miracles et chaque partie et chaque particule de moi-même est un miracle. »
« Les feuilles sèches préparent la tisane de l'automne. »
« Ecrire un feuilleton consiste à faire des boucles sur une calvitie. »
« Et vous allez me demander: mais pourquoi votre poésie - Ne vous parle-t-elle pas du rêve, des feuilles - Où des grands volcans de votre pays natal? - Venez voir le sang dans les rues - Venez voir - Le sang dans les rues, - Venez voir le sang - Dans les rues! »