« Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ? »
« Combien faudra-t-il ajouter de siècles à ceux qui sont derrière nous pour ne plus avoir honte de nos sensations ? »
« Combien se tuent qui n'ont rien d'autre sous la main pour embêter leur famille. »
« Il est curieux de voir combien l'excellence adopte fréquemment les manières simples, alors que les manières simples passent si souvent pour un signe de médiocrité. »
« Pour juger combien nous importunons en parlant de nous, il faut songer combien les autres nous importunent quand ils parlent d'eux. »
« Maintenez vivante en vous la faculté de l'effort en la soumettant chaque jour à un petit exercice sans profit. »
« C'est merveille combien peu il faut à nature pour se contenter, combien peu elle nous a laissé à désirer. »
« Combien généreuse est la vie pour l'homme, mais combien l'homme se tient éloigné de la vie ! »
« On dit beaucoup que les femmes sont volages en amour, mais on ne dit pas assez combien elles ont de constance en amitié. »
« Combien on a tort de croire à ses chagrins éternels ! Une âme aimante parvient toujours à guérir le cœur le plus meurtri. »
« Si le ministère de la Culture a une responsabilité à l'égard de la beauté, ce n'est certainement pas pour la normaliser, la rendre acceptable, la contraindre, mais au contraire pour permettre qu'elle soit vivante, diverse, vibrante voire insolente. »
« L'avenir est une tradition. Combien de temps se maintiendra-t-elle ? »
« La tragédie de l'amour tient à ce qu'il n'échappe pas à la dimension temporelle. Quand on partage la vie d'un être aimé, il y a une cruauté toute spéciale à constater combien nos anciennes amours nous sont devenues indifférentes. »
« Oh ! Pour faire, Seigneur, un seul de tes sourires, Combien faut-il donc de nos pleurs ? »