« Les vrais départs, les plus tragiques, sont ceux qui n'auront jamais lieu. »
« On a le droit de tout : de jardiner, d'écouter la radio, de faire l'amour, de faire la sieste, de lire une bande dessinée, avachi dans un fauteuil. Mais la télé, la vraie télé, c'est mal. »
« La Joconde sourit parce que tous ceux qui lui ont dessiné des moustaches sont morts. »
« Bien peu souvent se departoit l'assemblée, que la tribune aux harengues ne fust souillée et diffamée de sang. »
« Ilz abandonnerent leurs villes en proye à Romulus, et leurs terres à departir à qui il voudroit. »
« La science a fait de grands progrès. Elle n'a plus qu'une cinquantaine d'années de retard sur les dessins de science-fiction. »
« L'art est le département des aberrations. »
« La seule signature au bas de la vie blanche, c'est la poésie qui la dessine. »
« Dans la danse, on retrouve à la fois le cinéma, les bandes dessinées, le cent mètres olympiques, la natation, avec, en plus, la poésie, l'amour, la tendresse. C'est ça le XXe siècle. »
« Mes dessins inspirent et ne définissent pas. »
« Être propre, c'est être en propre, être soi, clairement séparé de la souillure et du non-soi : se défaire de la saleté dessine la première frontière existentielle. »
« La force ? Ne jamais s'en départir, ne jamais s'en servir ! »
« Dessiner, c'est mettre des patins à son imagination, c'est réinventer les choses, des objets, c'est parler et dire à travers des formes, des ombres. »
« La bande dessinée, c'est comme le cinéma, même si c'est un cinéma de pauvres. »