« La foi est la consolation des misérables, et la terreur des heureux. »
« Un homme qui digère mal, et qui est vorace, est peut-être une image assez fidèle du caractère d'esprit de la plupart des savants. »
« La fermeté ou la faiblesse de la mort dépend de la dernière maladie. »
« Les faibles veulent dépendre, afin d'être protégés. Ceux qui craignent les hommes, aiment les lois. »
« On n'est pas né pour la gloire lorsqu'on ne connaît pas le prix du temps. »
« L'espérance anime le sage, et leurre le présomptueux et l'indolent, qui se reposent inconsidérément sur ses promesses. »
« On ne s'amuse pas longtemps de l'esprit d'autrui. »
« C'est offenser les hommes que de leur donner des louanges, qui marquent les bornes de leur mérite. Peu de gens sont assez modestes pour souffrir sans peine qu'on les apprécie. »
« Il y a des semences de bonté et de justice dans le cœur de l'homme, si l'intérêt propre y domine. »
« Il ne faut point juger les hommes par ce qu'ils ignorent, mais par ce qu'ils savent, et par la manière dont ils le savent... »
« On ne peut pas être juste si on n'est pas humain. »
« La solitude est à l'esprit ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu'elle est trop longue, quoique nécessaire. »
« Où il y a de la grandeur, nous la sentons malgré nous. La gloire des conquérants a toujours été combattue; les peuples en ont toujours souffert, et ils l'ont toujours respectée. »
« Nous sommes consternés de nos rechutes, et de voir que nos malheurs mêmes n'ont pu nous corriger de nos défauts. »