« Il n'y a que les forts qui peuvent se permettre d'être doux. »
« En voyage, on s'emmène avec soi, hélas. »
« Le pouvoir reste du côté où il a toujours été : l'homme. »
« L'église s'occupe du monde, elle nous enseigne nos affaires, à la bonne heure ! Nous lui enseignerons Dieu. »
« Mourir n'est pas une si triste affaire après tout, car un bon spectacle doit avoir nécessairement une fin. »
« Les mêmes craintes, les mêmes calamités ramènent les mêmes terreurs. »
« Le jour où la pitié devient moquerie commence un âge barbare. »
« L'écrivain travaille toujours mais son travail ne le rend pas toujours écrivain. »
« On croit si volontiers tout ce qui, de près ou de loin, semble s'accorder à nos désirs ! »
« Chacun de nous est un petit émetteur-récepteur qui s'ignore. Si nos ondes se heurtent violemment, naît le ressentiment. »
« Tout est important, tout est beau, tout est triste. Par où commencer si l'on choisit de dire la vie et d'en faire une oeuvre d'art ? »
« La femme n'est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l'éternelle blessure de l'amour. »
« Il vaut mieux voir les choses de loin. Au cœur du tourbillon, on ne peut mesurer l'étendue de la tempête. »
« Quarante ans, c'est l'âge amoureux des choses secrètes, silencieuses et intenses. L'âge intérieur, le goût de se replier... »