« Personne n'est jamais arrivé à résoudre cette contradiction qu'il y a vouloir défendre un idéal humain en compagnie des hommes. »
« Monsieur Hamil m'avait souvent dit que le temps vient lentement du désert avec ses caravanes de chameaux et qu'il n'était pas pressé car il transportait l'éternité. »
« Je ne regrette pas les grosses sommes que j'ai dilapidées. L'idée d'être l'homme le plus riche du cimetière me répugne. »
« La réaction est la meilleure alliée de la révolution. »
« L'homme est incapable de vivre seul, et il est incapable aussi de vivre en société. »
« L'Etat est gouverné par le rebut de toutes les carrières honorables. »
« Le but suprême du romancier est de nous rendre sensible l'âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman. »
« Le patriotisme c'est l'amour des siens; - Le nationalisme, c'est la haine des autres. »
« Le livre est l'ami de la solitude. Il nourrit l'individualisme libérateur. Dans la lecture solitaire, l'homme qui se cherche lui-même a quelque chance de se rencontrer. »
« Si les chiffres ne mentent pas, il arrive que les menteurs chiffrent. »
« Le bonheur ne consiste point à parcourir cent kilomètres en une heure, à s'élever dans l'atmosphère sur une machine ou à converser par-dessus les océans, mais bien, surtout, à être riche d'une belle pensée, content de son travail, honoré d'affections ardentes. »
« Le monde a deux histoires : l'histoire de ses actes, celle que l'on grave dans le bronze, et l'histoire de ses pensées.... »
« J'ai toujours aimé les jeunes filles. Quand j'avais huit ans, c'était plus grave : elles étaient encore plus jeunes. »
« L'amour est un don, la volupté une servitude, et, entre cette servitude et la joie, il n'y a certes aucune commune mesure. »