« Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier. »
« Le peuple n'a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise... »
« Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. »
« A mon sens, écrire et communiquer, c'est être capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui. »
« Confessez-vous à vous-même : mourriez-vous s'il vous était défendu d'écrire? »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« Ecrire est ouvrir une porte dans l'espace. Et le remplir. »
« Selon les latitudes, la haine de l'étranger change de nom. En Europe, elle s'appelle patriotisme, en Chine xénophobie. »
« Ecrire ensemble s'avère presque aussi compliqué que de coucher avec quelqu'un et que ça se passe bien pour les deux. »
« Ecrire est le dernier des métiers manuels... »
« Il faut se hâter d'écrire avant de connaître les questions, après on n'ose plus. »
« Ecrire est une forme de mensonge. C'est-à-dire de fiction, de hâblerie, de mystification. Simplement parce qu'on ne peut pas tout dire. »
« Ecrire ? Métier pour introvertis et contemplateurs de nombril. »
« La modernité est sans doute le mot le plus creux de la langue française. »