« C'est toujours un bonheur de faire tomber les masques et de se rendre compte que les gens nous préfèrent déguisé. »
« Les hommes sont toujours plus enfoncés dans la mort. Quel crime ont-ils commis pour vouloir s'en délivrer dans l'oubli ? »
« Il y a quelque chose de grisant à asséner les faits bruts et à observer sur le visage de l'autre les transformations qu'ils opèrent. »
« Je préfère attraper un torticolis en visant trop haut que devenir bossue en regardant trop bas. »
« La pensée doit passer par le cœur pour être rendue active et prendre un sens. »
« Les choses que nous avons passent, et par leur nature éphémère même elles sont sans valeur. »
« Borgne - Être simple et crédule qui voit tout d'un bon oeil. »
« Chaque instant est bonheur à qui est capable de le voir comme tel. »
« C'est toujours par la faim que commence un bon repas. »
« Voici mon opinion sur la poésie : les vers sont de petites prisons cellulaires où la pensée est coffrée. »
« Il y a cette différence entre un cornichon et un mari que l'un se confit dans son entier et l'autre dans sa moitié. »
« Ecrire, c'est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l'écrivain. »
« Si c'est vers une plus grande réalité que nous nous tournons, c'est à une femme de nous montrer le chemin. L'hégémonie du mâle touche à sa fin. Il a perdu contact avec la terre. »
« Dieu disait à Moïse : Je suis celui qui est ; le capitaliste dit aujourd'hui : Je suis celui qui a. »