« Efforçons-nous de vivre de telle sorte que, quand nous ne serons plus, le croque-mort lui-même pleure à notre enterrement. »
« Ce n'est pas tellement triste, un enterrement. Il suffit qu'il y ait un peu de soleil dessus et tout le monde est content. »
« Talleyrand, qui savait nager sur le dos et ramper sur le ventre comme personne, qui trahissait à Versailles comme on pète à Passy, c'est-à-dire sans bruit, a vécu tellement courbé qu'on a pu l'enterrer dans un carton à chapeau. »
« Si j'aime les trains c'est sans doute parce qu'ils vont plus vite que les enterrements. »
« J'attends une vraie bonne occasion d'offrir des fleurs à ma femme. Son enterrement par exemple... »
« Et pour la fête, comme pour les enterrements, les commémorations, on sort les "habits du dimanche", ceux que l'on achète un peu trop grands et qui deviennent très vite un peu trop courts. »
« Il est possible que nous portions en nous, occultes, enterrées, certaines métaphores primordiales, et que toute quête verbale n'ait d'autre but que de déchiffrer ces images antérieures. »
« Un tel est mort. Pourquoi irai-je à son enterrement puisque, j'en suis certain, il n'ira pas au mien ? »
« Je préfère l'incinération à l'enterrement et les deux à un week-end avec ma femme. »
« Adieu poète ! Il faut que les mots enterrent les mots. »
« A l'enterrement, je découvris le sens de tous les enterrements : une initiation à notre propre mort. »
« J'ai tellement horreur des enterrements que, si je pouvais, je n'irais pas au mien. »
« A force de déterrer le passé, on finit par enterrer le présent. »
« Le mouchoir est utile aux enterrements pour cacher l'absence de larmes. »