« Notre société dite de consommation est le plus grand dépressif qui soit. Robotisé, nous ne nous en rendons pas toujours compte. Nous n'en avons pas le temps. »
« Le feu purifie. La guerre, aussi terrible soit-elle, peut servir la justice et l'amour. »
« Remède: Agent thérapeutique qui guérit rarement le mal qu'on a, mais donne à chaque instant un mal qu'on n'avait pas. »
« La mort n'existe pas. Surtout pas la mort. Le mot ne devrait pas exister car il désigne ce qui n'est pas. »
« La seule supériorité réelle de l'homme jaillit du sens de l'absurde qui le saisit quand il se réfléchit, quand il se demande ce qu'il est venu faire en ce monde. »
« La mort. C'est la perte totale, l'anéantissement définitif, irrésistible d'une conscience, le retrait absolu du mouvement. »
« Il semble bien difficile de vivre, parce qu'avec ou sans amour, le premier problème de l'homme demeure l'amour. »
« La souffrance ne donne de valeur à rien. »
« La grandeur serait-elle de découvrir que l'essentiel est insaisissable ? »
« Les pianos devraient être frappés de deux impôts: le premier au profit de l'Etat, le second au profit des voisins. »
« Pourquoi appellent-ils intelligence toutes les limites de toutes les règles, tous les interdits de tous les codes ? Enorme et gigantesque constipation de tous les cerveaux ! »
« Se suicider c'est cesser d'avancer. C'est s'immobiliser. »
« La douceur de l'homme pour la bête est la première manifestation de sa supériorité sur elle. »
« Il y a la réalité. Puis il y a l'illusion. On se tient souvent juste entre les deux. »