« Midi, roi des étés, épandu sur la plaine, - Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu. - Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine. - La terre est assoupie en sa robe de feu. »
« Non loin, quelques boeufs blancs, couchés parmi les herbes, - Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais, - Et suivent de leurs yeux languissants et superbes - Le songe intérieur qu'ils n'achèvent jamais. »
« Le journal est un objet public, un médium d'information de masse, impersonnel et prêt à jeter. »
« Personne ne travaille avec plus d'acharnement et d'entrain que les gens à leur compte. »
« La question favorite de notre époque est : "Ma vie se résume-t-elle à cela ?" »
« La nature se rit des souffrances humaines; - Ne contemplant jamais que sa propre grandeur, - Elle dispense à tous ses forces souveraines - Et garde pour sa part le calme et la splendeur. »
« Il y a dans l'aveu public des angoisses du cœur, et de ses voluptés non moins amères, une vanité et une profanation gratuites. »
« Juste avant d'abandonner un comportement, les consommateurs s'y livrent à fond. »
« J'ai commencé à comprendre les Anglais le jour où j'ai enfin réalisé qu'ils disent exactement le contraire de ce qu'ils pensent. »
« La science ne nous a-t-elle pas trop éloignés de notre moi "naturel" ? »
« Quand tout le monde veut la même chose, c'est qu'il y a une raison. »
« Fini le temps où nous voulions un peu plus de tout. C'est une diminution que nous voulons maintenant. De moins en moins de choses. »
« Ce que nous voulons vraiment : c'est racheter le temps. »
« Il n'y a pas de mauvaise route, il n'y a que des mauvaises rencontres. »