« La peinture, c'est comme la merde ; ça se sent, ça ne s'explique pas. »
« Vieil océan, ô grand célibataire... »
« Rien n'est dit. L'on vient trop tôt depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes. Sur ce qui concerne les moeurs, comme sur le reste, le moins bon est relevé. Nous avons l'avantage de travailler après les anciens, les habiles d'entre les modernes. »
« Qu'on écrive un roman ou un scénario, on organise des rencontres, on vit avec des personnages ; c'est le même plaisir, le même travail, on intensifie la vie. »
« C'était une journée de printemps. Les oiseaux répandaient leurs cantiques en gazouillements, et les humains, rendus à leurs différents devoirs, se baignaient dans la sainteté de la fatigue. »
« C'est la main de l'homme... Et la main de l'homme est douce à la femme. »
« Les chefs-d'oeuvre de la langue française sont les discours de distribution pour les lycées, et les discours académiques. »
« Je fais des films pour réaliser mes rêves d'adolescent, pour me faire du bien et, si possible, faire du bien aux autres. »
« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »
« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Les femmes sont magiques... Alors je suis devenu magicien. »
« Oui, l'amour fait mal : comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s'immobilise et nous menace. »