« Quand on n'a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas que les fantômes viennent hurler à la porte au milieu de la nuit. »
« Roses blanches, tombez! vous insultez nos dieux, - Tombez, fantômes blancs, de votre ciel qui brûle: - - La sainte de l'abîme est plus sainte à mes yeux! »
« Ecrire, c'est négocier avec ses fantômes. La littérature réclame des compétences de diplomate. »
« En art, il faut que la mathématique se mette aux ordres des fantômes. »
« Les fantômes existent. Ce sont les parasites de notre mémoire. Ils viennent tantôt du monde, tantôt du plus profond de notre être. Qui peut les conjurer ? »
« La certitude que tout est écrit nous annule ou fait de nous des fantômes. »
« Les gens qui s'assoient sur les habitudes et leur confort deviennent artificiels, vaniteux et prétentieux. Ils ne sont, en réalité, que les fantômes de leur propre existence. »
« Ecrire des lettres, c'est se mettre nu devant les fantômes ; ils attendent ce moment avidement. Les baisers écrits ne parviennent pas à destination, les fantômes les boivent en route. »
« Dans la solitude nocturne, vous voyez passer les mêmes fantômes. Comme la nuit s'agrandit quand les rêves se fiancent. »
« La nuit est propice à la réflexion, au silence, à la peur aussi. C'est dans l'obscurité qu'on dort, qu'on se tait, qu'on voit les fantômes. »
« A quoi bon poursuivre de vains fantômes ? Le sort se plaît à faire échouer les plus ardents projets des hommes. »
« Est-ce que je crois aux fantômes ? Non, mais j'en ai peur. »
« Un romancier est un preux chevalier qui à force d'affronter ses fantômes apprend à distinguer les causes d'envergure des farces qui finissent en queue de poisson. »
« L'autoroute ressemble à un bras de mer où flottent de rares véhicules amphibies, vaisseaux fantômes à la dérive. »