« Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent. »
« Es-tu triste ? Cherche autour de toi un service à rendre, une peine à consoler... »
« Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle était totale. »
« Nous ne sentons le prix de nos amis qu'au moment où nous sommes menacés de les perdre. Nous sommes même assez insensés quand tout va bien pour croire que nous pouvons impunément nous éloigner d'eux. »
« En ce temps-là, la vieillesse était une dignité ; aujourd'hui, elle est une charge. »
« La fausse modestie consiste à se mettre sur le même rang que les autres pour mieux montrer qu'on les dépasse. »
« Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. »
« Il y a des temps où l'on ne doit dépenser le mépris qu'avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. »
« L'homme n'a pas besoin de voyager pour s'agrandir ; il porte avec lui l'immensité. »
« Lorsqu'on regarde sa vie passée, on croit voir sur une mer déserte la trace d'un vaisseau qui a disparu. »
« La justice est l'amour guidé par la lumière. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« On appelle "s'oublier" reprendre son naturel. »
« Il faut des torrents de sang pour effacer nos fautes aux yeux des hommes, une seule larme suffit à Dieu. »