« Certains maris admirent davantage leur femme à mesure qu'ils sont plus trompés. A côté des cocus honteux, il y a les cocus émerveillés. »
« Celui qui ouvre une prison doit savoir qu'on ne la fermera plus. »
« Les lois sont dangereuses quand elles retardent sur les moeurs. Elles le sont davantage lorsqu'elles se mêlent de les précéder. »
« Si l'homme pensait davantage à la fin du moi, ses fins de mois lui paraîtrait bien dérisoires. »
« Certains êtres féminins ont cette secrète propriété de pouvoir affirmer chacune de leurs laideurs avec tant de tact que celles-ci en deviennent des avantages. »
« C'est sans doute un terrible avantage que de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser. »
« Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va partir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ? »
« Le grand avantage des provinciaux, c'est qu'après avoir admiré Paris, ils peuvent le quitter. »
« Le savant se cherche, et le riche s'évite. »
« Qu'est-ce qui, dans les préceptes de la science, empêche les savants de faire le mal ? »
« N'attendez rien de qui a l'avantage : c'est à qui souffre de faire le premier pas. »
« Le savant dont les moeurs sont déréglées ressemble à un aveugle qui porte un flambeau dont il éclaire les autres, sans pouvoir s'éclairer lui-même. »
« C'est surtout dans la solitude qu'on sent l'avantage de vivre avec quelqu'un qui sait penser. »
« La satire est une sorte de miroir dans lequel les spectateurs découvrent généralement le visage de tout le monde, mais pas le leur. »