« Posséder vers l'âge de trente-cinq à quarante ans, et ne fût-ce qu'une seule fois, une femme qu'on connaît depuis longtemps et qu'on a aimée, c'est ce que j'appelle planter ensemble le clou d'or de l'amitié. »
« Il en est de la pointe de l'esprit comme d'un crayon, il faut recommencer à le tailler sans cesse. »
« Renouveler les choses connues, vulgariser les choses neuves : un bon programme pour un critique. »
« Le paradoxe, c'est que le noir cache et sublime en même temps. »
« Ce qu'on ne conçoit pas n'attise pas la curiosité. »
« Dans tous les arts, il s'agit bien moins, au début de faire mieux que les autres, que de faire autrement. »
« La vie est une partie qu'il faut toujours perdre. »
« Périsse un corps que désire des yeux que je n'agrée pas. »
« Chaque je n'a d'existence qu'en empiétant un tout petit peu sur celui des autres, en empiétant un tout petit peu celui des autres. »
« Défendre d'aimer à une jeune et jolie personne, ce serait défendre à un arbre de porter des feuilles au mois de mai. »
« Etre écrivain, c'est être un peu voyeur. »
« L'ironie, c'est le courage des trouillards ! »
« Tout revient au même. »
« La nature veut qu'on jouisse de la vie le plus possible et qu'on meure sans y penser. Le christianisme a retourné cela. »