« Ne sait-on pas que la morale est pour les prêtres ce que l'hygiène est pour les médecins ? »
« Le baiser est en amour ce qu'est le thermomètre en médecine. Sans lui, on ne se rendrait jamais exactement compte de la gravité de son état. »
« La nature ne semble guère capable de donner que des maladies assez courtes. Mais la médecine s'est annexée l'art de les prolonger. »
« Le tiers de ce que nous mangeons suffirait à nous faire vivre ; les deux autres tiers servent à faire vivre les médecins. »
« On apprend ordinairement les langues pour pouvoir exprimer nettement qu'on sait. Mais il semble que les médecins n'apprennent leur jargon que pour embrouiller ce qu'ils ne savent point. »
« La médecine, c'est un art qu'on exerce, en attendant qu'on le découvre. »
« La médecine est la seule carrière qui travaille sans relâche à détruire la raison de son existence. »
« L'art de la guerre est, comme celui de la médecine, meurtrier et conjectural. »
« La Nature, dans son inépuisable fécondité, est le plus précieux allié des médecins et se charge, sans en rien dire, de réparer leurs fréquentes erreurs. »
« En médecine, le cabriolet est plus nécessaire que le savoir. »
« La médecine n'est pas une affaire de science : c'est une affaire de veine. »
« Tombeau. Endroit où l'on place les morts, dans l'attente des étudiants en médecine. »
« La santé dépend plus des précautions que des médecins. »
« Il faut avoir une religion et ne pas croire aux prêtres ; comme il faut avoir du régime et ne pas croire aux médecins. »