« Le tragique de la destinée humaine ne vient-il pas de ce que l'homme comprend qu'il en connaît assez pour savoir qu'il ne connaît rien de sa destinée, et qu'il n'en connaîtra jamais suffisamment pour savoir s'il y aura autre chose à connaître. »
« Sans méditation, on est comme aveugle dans un monde d'une grande beauté, plein de lumières et de couleurs. »
« Pendant que l'on cherche à comprendre, le temps passe et la vie avec lui. »
« La mort n'est pas une chose horrible, une chose à éviter, à différer, mais plutôt une compagne de chaque jour. De cette perception naît alors un sens extraordinaire de l'immensité. »
« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
« Quand l'esprit ne résiste plus, qu'il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d'être conscient avec passivité, il s'aperçoit que, dans cette passivité même, vient une transformation. »
« Si l'éducation mène à la guerre, si elle nous apprend à détruire ou à être détruits, n'a-t-elle pas fait faillite? »
« Le premier pas est le dernier pas. »
« Je sais bien que certains prétendent que le stalinisme a été prévu. Mais, alors, pourquoi n'a-t-il pas été évité? Le danger de l'histoire, c'est de faire croire après coup à une causalité linéaire qui n'existe jamais. »
« Mais en vertu de quel principe biologique fondamental, le plus grand nombre serait-il préservé de l'erreur? »
« On ne peut être heureux si l'on ne désire rien. »
« La fuite devant la présent mène inévitablement à l'illusion. »
« L'habitude de nous conformer aux modèles qu'impose la société insensibilise nos cœurs. »
« Le moment vous avez à votre cœur cette chose extraordinaire appelée l'amour et sentez la profondeur, le plaisir, l'extase d'elle, vous découvrirez que cela pour vous le monde est transformé. »