« Il est tombé pour nous le rideau merveilleux - Où du vrai monde erraient les fausses apparences, - La science a vaincu l'imposture des yeux, - L'homme a répudié les vaines espérances. »
« Toute jeunesse vient des morts: - C'est dans une funèbre pâte - Que, toujours, sans lenteur ni hâte, - Une main pétrit les beaux corps - Tandis qu'une autre main les gâte. »
« Nul ne peut se vanter de se passer des hommes. »
« Ils tombent épuisés, la bataille était rude. - Près d'un fleuve, au hasard sur le dos, sur le flanc, - Ils gisent, engourdis par tant de lassitude - Qu'ils sont bien, dans la boue et dans leur propre sang. »
« Ce n'est pas de la lâcheté que de sauver sa peau, ça relève même de l'intelligence. »
« Je suis le captif des mille êtres que j'aime. »
« Un mot bienveillant, joyeux, encourageant, n'est pas un péché. Il peut aider l'esprit de l'homme à se tenir dans la joie devant la face de Dieu. »
« Mais comment donc rénover, comment restaurer l'ordre sans tout d'abord instaurer le désordre? »
« Le noir sied à son front poli. - Et par ce front le chagrin même - Est embelli. »
« La nécessité de la guerre nous force, en dépit de nous-mêmes, à faire mille maux, et faire non plus d'état de la vie des hommes que d'un poulet. »
« Amants agneaux deviennent maris loups. »
« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »