« La littérature doit dépasser le bout de la rue, montrer ce qu'une caméra ne voit pas, illuminer les coins obscurs de la vie, de la réalité, insinuer des doutes dans la tête des gens. »
« Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise. »
« Les fortes émotions nous apportent en un instant ce que nous aurions mis des années à découvrir. »
« Dans le sommeil, les rêves évoquent la plus précise des réalités ; dans la réalité, la mémoire imparfaite n'engendre qu'une image grossière sur l'écran du souvenir. »
« Le miracle est logique, et même banal, en ce qu'il dévoile la suprématie de l'inventeur sur son invention, du moteur sur la machine, de la cause sur ses effets. »
« L'autre côté de la vie c'est le printemps, il y fait Dieu comme il fait soleil sur nos printemps de la terre. »
« Quand le chagrin ne tue pas tout de suite, il use. »
« Il y a satisfaction, joie animale à combattre un ennemi qui n'est pas invincible. »
« Pleurer est aussi un signe d'enfance. Et c'est en suivant le fil fragile de l'enfance que Dieu s'insinue le mieux en l'homme. »
« Le songe est peut-être à l'être humain ce que les cavernes sont à la terre : le refuge d'une mémoire qui s'invente au fur et à mesure. »
« La vie est bouffonne si on ne la supporte pas à deux. »
« Il n'est rien de pire que d'imaginer le pire. »
« C'est le rôle de tous les lendemains de faire disparaître le mystère. »
« Paradoxalement, seul un incroyant pourrait éventuellement prouver la vérité de Dieu. Le croyant, lui est trop occupé à aimer : il ne guette pas des démonstrations, mais des caresses. »