« Lorsqu'on emploie trop de temps à voyager on devient enfin étranger en son pays. »
« Toute philosophie est, d'une certaine façon, la fin de l'histoire. »
« La puissance de bien juger, de distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens, ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes. »
« L'amitié à moitié ne se peut exister car hors la première et bonne moitié se peut alors exister l'inamitié. »
« L'homme n'a de connaissance des choses naturelles que par les moyens de la correspondance avec ce qui tombe sous les sens. »
« Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée : car chacun pense en être bien pourvu. »
« On connaîtra bien qu'il est malaisé, en ne travaillant que sur les ouvrages d'autrui, de faire des choses fort accomplies. »
« La pluralité des voix n'est pas une preuve, pour les vérités malaisées à découvrir, tant il est bien plus vraisemblable qu'un homme seul les ait rencontré que tout un peuple. »
« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée... La puissance de bien juger, et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens, ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes. »
« J'ose croire que la joie intérieure a quelque secrète force pour se rendre la fortune plus favorable. »
« Par un certain aspect, la liberté n'est qu'une attente. Un jour peut venir où, comme la joie, elle ne demande plus, ayant tout obtenu, obtenant tout. »
« Le moi est cela qui est peu. »
« La lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés. »
« Ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s'en éloignent. »