« Je hais la télévision. Je la hais autant que les cacahuètes. Mais je ne peux m'arrêter de manger des cacahuètes. »
« On n'est pas uniquement en ce monde pour y accomplir ses tâches quotidiennes, mais aussi pour accorder de la place aux rêveries de l'âme qui l'élèvent et la reposent. »
« Un écrivain n'a vraiment besoin que d'une chambre tranquille, de papier et de soi-même... »
« Lorsqu'on cesse de boire à la source des rêves, le développement ne se fait qu'à moitié. En haut, quelque chose manque. »
« On n'éprouve jamais que deux émotions en avion : l'ennui et la peur. »
« Etre une grande personne, c'est avoir trop d'explications à donner... »
« L'écriture ne soulage guère. Elle retrace, elle délimite. Elle introduit un soupçon de cohérence, l'idée d'un réalisme. »
« Le passé est l'intervalle qui sépare la perception du souvenir. »
« C'est dans le rapport à autrui que l'on prend conscience de soi ; c'est bien ce qui rend le rapport à autrui insupportable. »
« Dans la solitude il faut agir comme si on était vu du monde entier et quand on est vu du monde entier agir comme si on était seul. »
« Apprendre à devenir poète, c'est désapprendre à vivre. »
« Je ne fais pas de prières... Je ne voudrais pas que Dieu s'ennuie ! »
« C'est fou ce que les mensonges sont liés les uns aux autres comme les mailles d'un même tricot : il suffit d'en échapper une pour que ça se défasse. »
« Avoir un don, c'est un peu comme une malchance qui éloigne des autres, qui nous sépare de presque tous. »