« Je remplace la mélancolie par le courage, le doute par la certitude, le désespoir par l'espoir, la méchanceté par le bien, les plaintes par le devoir, le scepticisme par la foi, les sophismes par la froideur du calme et l'orgueil par la modestie. »
« Je m'ennuyais. Voilà comment ça a commencé. Elle m'ennuyait, voilà comment ça a fini. »
« L'amour, c'est de la physique, le mariage c'est de la chimie. »
« O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l'homme et de l'injustice du Grand-Tout! »
« Vieil océan, ô grand célibataire... »
« Dieu a inventé le Parisien pour que les étrangers ne puissent rien comprendre aux Français. »
« Rien n'est dit. L'on vient trop tôt depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes. Sur ce qui concerne les moeurs, comme sur le reste, le moins bon est relevé. Nous avons l'avantage de travailler après les anciens, les habiles d'entre les modernes. »
« Combien avaient raison les Anciens qui n'avaient qu'un même dieu pour les marchands et les voleurs. »
« Ne discutez jamais, vous ne convaincrez personne. Les opinions sont comme des clous ; plus on tape dessus, plus on les enfonce. »
« Les chaînes du mariage sont si lourdes qu'il faut être deux pour les porter. Quelquefois trois. »
« C'était une journée de printemps. Les oiseaux répandaient leurs cantiques en gazouillements, et les humains, rendus à leurs différents devoirs, se baignaient dans la sainteté de la fatigue. »
« Les chefs-d'oeuvre de la langue française sont les discours de distribution pour les lycées, et les discours académiques. »
« Quand on voit la vie telle que Dieu l'a faite, il n'y a plus qu'à le remercier d'avoir fait la mort. »
« Le travail est indispensable au bonheur de l'homme; il l'élève, il le console, et peu importe la nature du travail, pourvu qu'il profite à quelqu'un: faire ce qu'on peut, c'est faire ce qu'on doit. »