« Le rêve nous approfondit toujours. »
« Le bonheur, comme la richesse, a ses parasites. »
« Voltaire, chaque fois qu'on presse trop fort les fruits de cet arbre merveilleux, on ne trouve que poussière ou pourriture; ils n'ont qu'une surface, ils ne peuvent rafraîchir que l'oeil et nourrir que l'imagination. »
« Quand on aime vraiment, ne doit-on pas tout sacrifier au bonheur de l'être aimé. »
« La pensée fait mal aux reins. On ne peut à la fois porter des fardeaux et des idées. »
« Autant dire que nous ne savons plus notre langue et qu'à force d'apprendre celle des autres peuples, nous avons laissé la nôtre vieillir et se dessécher. »
« La civilisation, c'est la culture de tout ce que le christianisme appelle vice, frivolité, plaisirs, jeux, affaires et choses temporelles, biens de ce monde, etc. »
« L'origine des maux profonds dont souffre l'humanité vient de la guerre sourde que se font les femmes maigres et les femmes grasses. »
« Il faut faire monter le tirage. C'est un grand principe. On a vu des journaux mourir faute de fausses nouvelles, fautes d'injures inédites, faute de spirituels mensonges. »
« Que le passé a de la grâce quand l'avenir se rétrécit ! »
« Quand un peuple n'ose plus défendre sa langue, il est mûr pour l'esclavage. »
« Dans la vie il faut arriver avant de partir. L'avenir est à ceux qui sont déjà parvenus. »
« J'aimerais aller dans le sommeil comme j'avance dans l'amour : avec l'impossibilité d'en revenir, brûlant jusqu'au dernier tous mes vaisseaux chantants. »
« Savoir ce que tout le monde sait, c'est ne rien savoir. Le savoir commence là où commence ce que le monde ignore. »