« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« Ma philosophie est simple. Remplis ce qui est vide. Vide ce qui est plein. Gratte où ça démange. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Tu ne peux tout de même pas penser avoir un enfant si tu ne vois pas dès le départ un peu de soleil au-dessus de son berceau. »
« Je n'aime pas les maisons neuves: - Leur visage est indifférent. »
« Les profanes voient les apparences, les connaisseurs voient les astuces. »
« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« Ce n'est pas en suivant les pas d'autrui qu'on arrive à tracer son chemin. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« O volupté calme et profonde - Des amours qui sont nés sans pleurs, - Volupté saine comme une onde - Qui chante sur un lit de fleurs. »
« Vous dites que la gloire est l'estime de l'homme, - Et que la paix de l'âme est l'estime de Dieu. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »
« Dix attelages de deux boeufs - Ne peuvent nous entraîner - Aussi bien qu'un cheveu de femme. »