« En temps de paix, le mercenaire dérobe ; en temps de guerre, il déserte. »
« Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1780 n'a pas connu le plaisir de vivre. »
« L'habituel défaut de l'homme est de ne pas prévoir l'orage par beau temps. »
« Il n'y a qu'une seule chose que nous aimions à voir partager avec nous, quoiqu'elle nous soit bien chère, c'est notre opinion. »
« Presque tous les hommes, frappés par l'attrait d'un faux bien ou d'une vaine gloire, se laissent séduire, volontairement ou par ignorance, à l'éclat trompeur de ceux qui méritent le mépris plutôt que la louange. »
« Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé. »
« En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. »
« Il y a deux manières de combattre, l'une avec les lois, l'autre avec la force. La première est propre aux hommes, l'autre nous est commune avec les bêtes. »
« La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le cœur de l'homme. »
« En politique, il n'y a pas de convictions, il n'y a que des circonstances. »
« Le parti de la neutralité qu'embrassent le plus souvent les princes irrésolus, qu'effraient les dangers présents, le plus souvent aussi les conduit à leur ruine. »
« Les grands hommes appellent honte le fait de perdre et non celui de tromper pour gagner. »
« Un prince s'il est sage doit savoir se conduire en tous temps et en toutes manières de sorte que ses sujets aient besoin de lui. Ils seront ainsi mieux disposés à le servir avec zèle et fidélité. »
« Mon étonnement est qu'on survive à une bataille, quel qu'en soit l'événement. Comment ne pas mourir de chagrin si on la perd, et de joie si on la gagne? »