« L'amour c'est être toujours inquiet de l'autre. »
« Faire l'amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c'est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien. »
« La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum. »
« Le dernier degré de l'amour est d'aimer les défauts de sa maîtresse. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »
« Il est trois sortes de gens qui parlent peu, ce sont les savants et les gens forts heureux ou malheureux ; ainsi l'on peut dire que le savoir, la douleur et le bonheur sont muets. »
« L'écrivain est soit un ermite, soit un délinquant guidé par sa culpabilité, soit les deux... Souvent les deux. »
« Les fusils se sont transformés en apareils photographiques... On tire quand on a peur, mais, quand on est d'humeur nostalgique, on prend des photos. »
« Plusieurs personnes sentent mauvais : obligées de vivre ensemble, elles conviennent de porter des odeurs fortes. Voilà en partie la politesse. »
« Les Allemands tiennent table pour faire bonne chère, et les Français pour réunir des personnes qui se conviennent. »
« Et celui qui aime son frère, en quoi a-t-il besoin de Dieu ? Dieu est surtout nécessaire aux introvertis. »