« De ce que les hommes médiocres sont souvent travailleurs et les intelligents souvent paresseux, on en peut pas conclure que le travail n'est pas pour l'esprit une meilleure discipline que la paresse. »
« Tous les hommes ne sont pas vulnérables de la même façon ; aussi faut-il connaître son point faible pour le protéger davantage. »
« Le goût que les femmes ressentiront pour l'ignorance des garçons, les hommes ne sont pas sans l'éprouver pour l'innocence des filles. »
« Les hommes sont toujours plus enfoncés dans la mort. Quel crime ont-ils commis pour vouloir s'en délivrer dans l'oubli ? »
« L'optimisme m'est toujours apparu comme l'alibi sournois des égoïstes, soucieux de dissimuler leur chronique satisfaction d'eux-mêmes. Ils sont optimistes pour se dispenser d'avoir pitié des hommes, de leur malheur. »
« Les hommes, n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, se sont avisés pour se rendre heureux de n'y point penser. »
« Les hommes, pour souffrir sont bien nés ! »
« Certains hommes sont ainsi. Une seule femme existe pour eux. Et si cette femme devient inaccessible, ils sont incapables de la chasser de leur souvenir. Elle demeure en eux, ne changeant pas, ne vieillissant pas. »
« Les poètes tentent de greffer aux hommes d'autres yeux et de transformer ainsi le réel. Aussi sont-ils des éléments dangereux pour l'Etat, puisqu'ils veulent transformer. Or l'Etat et ses dévoués serviteurs n'aspirent, eux, qu'à durer. »
« Les gens de lettres, les penseurs, les artistes, en un mot tous les hommes dont les nerfs et le cerveau reçoivent beaucoup d'impressions ou combinent beaucoup d'idées, sont très sujets à des pertes nocturnes très énervantes pour eux. »
« Pour les vaniteux les autres hommes sont des admirateurs. »
« Les hommes sont trop occupés d'eux-mêmes pour avoir le loisir de pénétrer ou de discerner les autres : de là vient qu'avec un grand mérite et une grande modestie l'on peut être longtemps ignoré. »
« Les hommes sont nés pour réussir et non pour échouer. »
« Les hommes aux pensées profondes, dans leurs rapports avec les autres hommes, ont toujours l'impression d'être des comédiens, parce qu'ils sont forcés, pour être compris, de simuler une superficie. »