« J'ai toujours considéré une jeune veuve qui pleure son mari comme un bâton de bois vert qu'on a jeté en travers sur le feu: il pleure par un bout, quand le cœur est près de s'enflammer. »
« Il n'a plus assez de musique dans le cœur pour faire danser sa vie. »
« L'esprit est content avec des phrases, le corps c'est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C'est quelque chose de toujours vrai un corps, c'est pour cela que c'est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »
« Tout devient plaisir dès qu'on a pour but d'être seulement bien ensemble, parce qu'alors on dirait qu'on est enfin libres. On oublie sa vie, c'est-à-dire les choses du pognon. »
« Les deux ailes de nos âmes, qu'aucun coup de vent ne casse, sont l'amour et la foi. »
« La grande défaite, en tout, c'est d'oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. »
« Ballon: Asticot jeté dans le Champs-de-Mars, pour y pêcher les Parisiens, le dimanche. »
« Aucune chance de les séduire en leur disant: «Vous n'êtes pas mal». Il faut aller au moins jusqu'à: «Vous êtes unique au monde», minimum qu'elles tolèrent. »
« Parler pour ne rien dire, c'est pour les trois quarts et demi des gens exprimer tout ce qu'ils pensent. »
« Borgne - Être simple et crédule qui voit tout d'un bon oeil. »
« C'est toujours par la faim que commence un bon repas. »
« Il y a cette différence entre un cornichon et un mari que l'un se confit dans son entier et l'autre dans sa moitié. »
« Voici mon opinion sur la poésie : les vers sont de petites prisons cellulaires où la pensée est coffrée. »
« Dieu disait à Moïse : Je suis celui qui est ; le capitaliste dit aujourd'hui : Je suis celui qui a. »