« La terre entière, continuellement imbibée de sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort. »
« Les fausses opinions ressemblent à la fausse monnaie qui est frappée d'abord par de grands coupables, et dépensée ensuite par d'honnêtes gens qui perpétuent le crime sans savoir ce qu'ils font. »
« Le glaive de la justice n'a pas de fourreau. »
« A force d'être malheureux on finit par devenir ridicule. »
« Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants, et c'est en quoi il ne ressemble à rien de connu. »
« Les souvenirs du bonheur passé sont les rides de l'âme. »
« Le bourreau est la pierre angulaire des sociétés. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Les critiques littéraires sont les cactus qui vivent de leurs piquants parmi les vautours qui vivent de leurs plumes. »
« Les véritables miracles sont les bonnes actions faites en dépit de notre caractère et de nos passions. »
« Il y a bien moins de difficultés à résoudre un problème qu'à le poser. »
« Une bonne réputation comme femme et comme ouvrière est plus avantageuse qu'un capital. »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »