« Etre poète, c'est cultiver le jardin de ses souffrances. »
« Aimer, c'est désirer le bien de l'autre, c'est le respecter, c'est accepter de souffrir par et pour lui, c'est s'oublier soi-même. »
« Les déménagements sont les mouvances de l'existence. Ça bouleverse, ça empêche l'habitude... »
« La confraternité, cette haine vigilante. »
« Comment hésiterions-nous à confier notre argent à des banques qui mettent des petites chaînes à leurs stylos à bille. »
« Les vrais pauvres ont la pudeur de leurs dettes - ce qui n'est pas le cas des faux pauvres (et des faux riches) qui ont l'endettement insolent ! »
« Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, - Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs - Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille - Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. »
« Etre musicienne ? C'est être fée ! »
« Le bonheur ? Probablement une invention pour les hommes... »
« Les femmes aussi ont leurs saisons. L'été ne dure pas toujours et après l'été... Ah oui ! Les splendeurs de l'automne ! Mais combien éphémères !! Qui prend le temps de regarder et d'aimer l'automne ? »
« Chaque fois que tu allumeras une cigarette, médite. Ou bien tu fumeras moins, ou bien tu vas beaucoup méditer. »
« Les objets n'ont pas d'âme ; ils ne sont secourables que selon leurs attributs. »
« L'amour ne se conclut pas, comme un marché. L'amour, c'est un oiseau. Imprévisible, fantasque. Fragile aussi, et périssable. Et cet oiseau, pourtant, d'un seul battement d'ailes, allège nos existences de tout le poids de l'absurdité. »
« Ainsi Amour inconstamment me mène - Et, quand je pense avoir plus de douleur, - Sans y penser je me trouve hors de peine. - - Puis, quand je crois ma joie être certaine, - Et être en haut de mon désiré heur, - Il me remet en mon premier malheur. »