« Mange ce qui te plaît et revêt le vêtement qui plaît aux gens. »
« Etre poète, c'est cultiver le jardin de ses souffrances. »
« Il faut acheter au son du canon et vendre au son du violon. »
« Les déménagements sont les mouvances de l'existence. Ça bouleverse, ça empêche l'habitude... »
« Comment hésiterions-nous à confier notre argent à des banques qui mettent des petites chaînes à leurs stylos à bille. »
« Chaque fois que tu allumeras une cigarette, médite. Ou bien tu fumeras moins, ou bien tu vas beaucoup méditer. »
« Les objets n'ont pas d'âme ; ils ne sont secourables que selon leurs attributs. »
« L'amour ne se conclut pas, comme un marché. L'amour, c'est un oiseau. Imprévisible, fantasque. Fragile aussi, et périssable. Et cet oiseau, pourtant, d'un seul battement d'ailes, allège nos existences de tout le poids de l'absurdité. »
« L'amour c'est généreux, calme et détendu. Quelquefois cela dure, et quelquefois cela passe, mais au fond cela n'est jamais aussi grave qu'on le pense et il est très prétentieux de vouloir enfermer un homme et une femme dans un sentiment éternel. »
« Le vaisseau de la féminité : galbée en proue, majestueuse en poupe et poivrée dans les écoutilles. »
« Se dire je t'aime c'est pas net. »
« Lubricité et ardeur de reins n'ont rien de commun, ou bien peu avec amour. »
« Ecrire exige tant de lucidité. Et sais-tu bien que la plupart du temps, ce sont des fous qui écrivent... »
« L'amitié est une chose merveilleuse à partir du moment où l'on peut se taire ensemble sans malaise. »