« Un livre, c'est un peu comme un homme politique : il n'est rien sans l'électeur. »
« Au football seul le ballon n'est pas payé, c'est pourtant lui qui se prend le plus de coups. »
« Il a décroché tous les miroirs, pour ne pas trop réfléchir. »
« On dit : "La critique est aisée...", parfois on aimerait pouvoir dire : "Si la critique se taisait...". »
« Je ne sais pas pourquoi, mais un percepteur est toujours mal perçu. »
« Un père n'est jamais expert : quand on est père, c'est pour la vie. »
« Avec les enfants, quoi qu'on fasse, on se trompe toujours. »
« Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes, sincèrement droits, sur lesquels on peut compter jusqu'à la mort. Mais ils ne sont pas drôles. Tandis qu'une crapule... »
« L'amitié, la confiance, la sympathie ne peuvent naître entre ceux qui ne se comprennent point. »
« Le drame des dictatures, c'est qu'elles donnent toute licence aux malades mentaux, aux mégalomanes, aux méchants, aux malhonnêtes gens d'aller jusqu'au bout de leur folie, de leur mégalomanie, de leur méchanceté, de leur malhonnêteté. »
« La fatigue n'est pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit... »
« La dignité passe par le sentiment qu'on a de son utilité. »
« Un référendum c'est une excitation nationale où on met tout dans le pot. On pose une question, les gens s'en posent d'autres et viennent voter en fonction de raisons qui n'ont plus rien à voir avec la question. »
« Mieux vaut paraître minable aux yeux des puissances de monde qu'abominable à ses propres yeux. »