« Ça doit être ça, la paix. Dépendre de personne, rien attendre du reste du monde, vivre pour soi. Et durer, si tout va bien. »
« L'homme échoue à tout. Principalement à la révolte. »
« On a le choix de ses plaisirs, pas celui de ses souffrances. On dirait plutôt que les souffrances nous choisissent, elles connaissent nos faiblesses et le terrain de jeu de nos illusions. »
« C'est bien plus souvent dans les petites choses que dans les grandes que l'on connaît les gens courageux. »
« La destinée ! Mot grave et profond que les bonnes gens ont facilement à la bouche, aux heures d'inquiétude, devant les incertitudes de l'avenir. »
« La force ? Ne jamais s'en départir, ne jamais s'en servir ! »
« La tentation sent le besoin de se couvrir des apparences du devoir. »
« Parler pour ne rien dire, c'est pour les trois quarts et demi des gens exprimer tout ce qu'ils pensent. »
« Borgne - Être simple et crédule qui voit tout d'un bon oeil. »
« C'est toujours par la faim que commence un bon repas. »
« Voici mon opinion sur la poésie : les vers sont de petites prisons cellulaires où la pensée est coffrée. »
« Il y a cette différence entre un cornichon et un mari que l'un se confit dans son entier et l'autre dans sa moitié. »
« Dieu disait à Moïse : Je suis celui qui est ; le capitaliste dit aujourd'hui : Je suis celui qui a. »
« On n'a pas supprimé la dictature du prolétariat pour avoir celle de l'actionnariat. »