« Une société qui tolère le mal en devient la complice. »
« Penser savoir ce qu'on ne sait pas, c'est une sottise expresse ; vouloir faire le savant de ce qu'on connaît bien que l'on ne sait pas, c'est une vanité insupportable. »
« Pour moi, je voudrais que mon dévot et ma dévote fussent toujours les mieux habillés de la troupe, mais les moins pompeux et affétés, et, comme il est dit au proverbe, qu'ils fussent parés de grâce, bienséance et dignité. »
« Entre les exercices des vertus, nous devons préférer celui qui est plus conforme à notre devoir, et non pas celui qui est plus conforme à notre goût. »
« Il faut soigner le corps pour que l'âme s'y plaise. »
« Les maladies du cœur, aussi bien que celles du corps, viennent à cheval et en poste, mais elles s'en revont à pied et au petit pas. »
« Il n'y a nulle si bonne et désirable finesse que la simplicité. »
« Le bien fait peu de bruit, le bruit fait peu de bien. »
« Une grande misère parmi les hommes, c'est qu'ils savent si bien ce qui leur est dû et qu'ils sentent si peu ce qu'ils doivent aux autres. »
« C'est le meilleur de ne rien désirer et ne rien refuser. »
« Mais prenez garde que l'amour-propre ne vous trompe, car quelquefois il contrefait si bien l'amour de Dieu qu'on dirait que c'est lui... »
« O mon âme, tu es capable de Dieu, malheur à toi si tu te contentes de moins que de Dieu! »
« Le vrai patron est quelqu'un qui se mêle passionnément de votre travail, qui le fait avec vous, par vous. »
« Les esprits d'élite discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les esprits médiocres discutent des personnes. »