« Les hommes croient choisir leur femme: c'est toujours la femme qui harponne. Mais sa décision n'est pas libre non plus. Elle est le résultat des rencontres, des humeurs, du milieu. On se marie par hasard. Il y a des hasards heureux. »
« Il n'y a pas d'homme plus malheureux que celui chez qui l'indécision est une habitude. »
« Poursuivre le bonheur, au lieu de le laisser venir, n'est-ce pas courir après le reflet d'un mot ? En fait, les hommes seraient plus heureux si on leur parlait moins de bonheur ! »
« Il faut que le désir soit irrité par des obstacles. L'homme qui n'a rien à désirer est à coup sûr plus malheureux que celui qui souffre. »
« Il n'y a pas d'homme plus malheureux que celui chez qui n'est habituelle que l'indécision. »
« Les célibataires riches devraient payer de lourds impôts. Il n'est pas juste que certains hommes soient plus heureux que d'autres. »
« La source du vrai bonheur est en nous, et il ne dépend pas des hommes de rendre vraiment misérable celui qui sait vouloir être heureux. »
« Heureux les hommes qui pour jouir de la vie n'ont besoin ni d'espérer ni de prévoir. »
« A voir la manière dont on use auprès des malades dans les hôpitaux, on dirait que les hommes ont imaginé ces tristes asiles, non pour soigner les malades, mais pour les soustraire aux regards des heureux dont ces infortunés troubleraient la jouissance. »
« Chez nous, les hommes devraient naître plus heureux et joyeux qu'ailleurs, mais je crois que le bonheur vient aux hommes qui naissent là où l'on trouve de bons vins... »
« Exercé dans la connaissance des hommes et dans l'art de manier les esprits, le cardinal d'Estrées en fit un usage heureux dans plusieurs conclaves. »
« Les hommes, n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, se sont avisés pour se rendre heureux de n'y point penser. »
« Peu d'hommes sont naturellement portés à admirer sans envie un ami heureux. »
« Il est malheureux pour les hommes, heureux peut-être pour les tyrans, que les pauvres, les malheureux, n'aient pas l'instinct ou la fierté de l'éléphant qui ne se reproduit point dans la servitude. »