« J'ai cueilli ce brin de bruyère - L'automne est morte souviens-t'en - Nous ne nous verrons plus sur terre - Odeur du temps brin de bruyère - Et souviens-toi que je t'attends. - Il y a un poème à faire sur l'oiseau qui n'a qu'une aile. »
« «L'argent n'a pas d'odeur», Mais sent les profiteurs. »
« La personne aimée semble immobile, éternelle sous nos baisers, mais, dès que le temps aux joues gonflées de vent souffle dessus, l'amour s'enfuit dispersé ne laissant au cœur qu'un peu d'odeur et un chagrin inconsolable. »
« L'argent n'a pas d'odeur, depuis peu je le sais, - Il fait marcher le monde, et le monde sent mauvais. »
« La gloire, c'est d'abord une belle plage. On se roule dans son sable fin, puis, bientôt, on sent une odeur mauvaise, celle des poissons que les femmes viennent vider sur le bord. »
« Les premières étreintes sont toujours un peu ratées. On se jette l'un sur l'autre, à l'aveuglette ; poussé par trop de hâte on ne prend pas le temps de faire connaissance avec une peau, une odeur, un sexe étrangers. »
« L'argent mène le monde par le bout du nez même s'il n'a pas d'odeur. »
« L'odeur de rose, faible, grâce au vent léger d'été qui passe, se mêle aux parfums qu'elle a mis. »
« Il est etherosexuel. Il n'aime que l'odeur des infirmières. »
« Donne au vent un bouquet cueilli sur ton visage en fleurs, - Et je respirerai l'odeur des sentiers que tu foules. »
« Les gens sérieux ont une petite odeur de charogne. »
« Une femme, c'est une présence, une odeur, un geste, un poudrier qui claque, le bruit de ses talons - plats, forcément - ou de son sac à main quand elle fouille dedans. »
« L'amour ! Alors on aime un appareil respiratoire, un tube digestif, des intestins, des organes d'évacuation, un nez qu'on mouche, une bouche qui mange, une odeur corporelle ? Si on pensait à cela, comme on serait moins fou ! »
« Le vrai ne se distingue du faux, en littérature, que comme les fleurs naturelles des artificielles : par une espèce d'inimitable odeur. »