« D'être sans noyau c'est un progrès pour la prune, mais du point de vue de ceux qui la mangent. »
« L'épée ne s'arrête pas juste à la limite du droit ; il est de sa nature de rentrer malaisément dans le fourreau quand elle s'est une fois échauffée dans la main de l'homme. »
« Une oeuvre qui ne convainc pas son auteur lui-même ne pourra toucher le lecteur. »
« Tout livre qu'un autre que son auteur aurait pu écrire est bon à mettre au panier. »
« Quand un cannibale mange avec une fourchette et un couteau, est-ce un progrès ? »
« Je n'arrive pas à me rendre compte si c'est votre fils qui fait des progrès en violon ou si c'est nous qui nous habituons. »
« Pourquoi les architectes ne songent-ils pas, pour diminuer la fatigue, à limiter la hauteur des marches au fur et à mesure qu'on monte un escalier ? »
« En politique, seuls savent s'arrêter ceux qui ne seraient pas partis. »
« La science progresse en indiquant l'immensité de l'ignoré. »
« La notoriété, c'est comme de manger des cacahuètes : quand on commence, on ne peut plus s'arrêter. »
« Dans ce singulier pays, où les hommes ne sont certainement pas à la hauteur des institutions, tout se fait "carrément", les villes, les maisons et les sottises. »
« Dans la vie de l'esprit comme dans la vie pratique, celui dont les connaissances tiennent progresse toujours et réussit. Celui, au contraire, piétine qui perd son temps à réapprendre ce qu'il a oublié. »
« La connaissance progresse en intégrant en elle l'incertitude, non en l'exorcisant. »
« Mon médecin m'a recommandé d'arrêter les petits dîners pour quatre. A moins qu'il n'y ait trois autres personnes. »