« Le commerce est la chose du monde la plus utile à l'Etat. »
« Si la famine vient, la suprême loi c'est le salut du peuple. »
« Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris. »
« La souffrance ne se partage pas, encore moins l'oubli que, par ténacité, on trouve parfois dedans. »
« Rien ne contribue plus à l'attachement mutuel que la faculté du divorce : un mari et une femme sont portés à soutenir patiemment les peines domestiques, sachant qu'ils sont maîtres de les faire finir. »
« Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie contre des heures délicieuses. »
« La mort n'a qu'un instant, et la vie en a mille. »
« Il n'y a point de méthode facile pour apprendre les choses difficiles. »
« La gêne du commandement fatiguera comme celle de l'obéissance. »
« La France n'a et n'aura jamais de plus mortels ennemis que les Français exilés. »
« L'effet ordinaire des colonies est d'affaiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie. »
« Le législateur ressemble au Créateur ; il ne travaille pas toujours ; il enfante, et puis il se repose. »
« L'histoire du commerce est celle de la communication des peuples. »
« La médiocrité refuse toujours d'admirer et souvent d'approuver. »