« Etre jeune, c'est ne pas connaître la mesure du temps. »
« L'homme est ainsi fait qu'il ne peut s'empêcher de taper dans un ballon qui approche. C'est dans le sang. Et quand un ballon s'éloigne, il se met à courir après. »
« C'est curieux, comme on lit bien dans les yeux de ceux que l'on aime pas ; les autres, les yeux de ceux qu'on aime, sont, au contraire, pleins de mystères. »
« La vertu se meurt, l'espérance est morte. Et ceux qui souffre n'ont plus qu'un refuge : le suicide. »
« La seule solution définitive est la mort. Elle seule donne la paix à celui qui est mort, comme à ceux qui l'ont tué. »
« A l'affamé appartient le pain que tu gardes. A l'homme nu, le manteau que recèlent tes coffres. Au va-nu-pieds la chaussure qui pourrit chez toi. Au miséreux, l'argent que tu tiens enfoui. »
« L'amour n'efface rien, ne retranche rien, ne tue rien, il dissimule, l'amour est un hypocrite voilà tout. »
« Les plus pessimistes sur les hommes sont toujours dépassés par la réalité. »
« La religion, ce n'est pas gênant mais confortable. Savoir où l'on va est quand même rassurant. »
« A force de bonté, il y a des gens qui finissent par être méchants. »
« Jouer les fous n'est pas à la portée de n'importe qui. Il faut réfléchir et avoir de la suite dans les idées pour qu'on vous croie. »
« Le poids du souvenir, la seule chose qui compte dans les moments suprêmes. »
« Il suffit de voir pour que la beauté existe. »
« Un écrit lié au temps est comme un sentier dans la neige: on ne s'en sert qu'en hiver; le printemps l'emporte et en été il n'existe plus, on n'en a pas besoin, alors on l'oublie. »