« Ecrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté. »
« Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain. »
« Ne dis pas à quelqu'un que tu l'aimes pour changer d'avis par la suite. L'amour, ça n'est pas comme choisir le film que l'on a envie de voir. »
« J'ai toujours été frappé par le comportement d'ivrogne des enfants en bas âge : ils bégaient, titubent, trébuchent, passent sans transition du rire aux larmes et réciproquement. Qu'est-ce que ce serait si, en plus, ils buvaient de l'alcool ! »
« Il n'y a pas d'arbres dans le désert, car on n'arrive pas à faire pousser de l'eau. »
« Se glorifier de ses ancêtres c'est chercher dans les racines des fruits que l'on devrait trouver uniquement dans les branches. »
« La vie devait être triste avec nos grands-parents, ils vivaient en noir et blanc. Je l'ai vu sur les photos de grand-mère... »
« La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. »
« Je ne peux pas lire l'heure, les chiffres changent tout le temps. »
« Ce que le public réclame, c'est l'image de la passion, non la passion elle-même. »
« La femme rend lâche. C'est elle qui conseille au gréviste de rentrer à l'usine, à l'artiste de faire du commerce, au soldat de plier le dos. Parce qu'elle ne pense qu'à la pâtée, qu'elle a un pot-au-feu dans le cœur. »
« Accroche un sourire à ton visage, ça lui donne du charme. »
« Est-ce qu'au Paradis on peut commander des Pizza Hut ? »
« Quand maman est fatiguée, pourquoi c'est moi qui doit aller se coucher ? »