« Mais les mots sont des choses, et une petite goutte d'encre, - Tombant comme la rosée sur une pensée, produit - Ce qui fait penser des mille, peut-être des millions. »
« Les idées sont à tout le monde. Elles ne deviennent pensée qu'intégrées à la cohérence d'un être. »
« Les mots ne doivent être que le vêtement, sur mesure rigoureuse, de la pensée. »
« La mort... Ne peut être pensée puisqu'elle est absence de pensée. Il faut donc vivre comme si nous étions éternels. »
« Le sublime doit être dans le sentiment ou dans la pensée; et la simplicité, dans l'expression. »
« Pour bien entendre une belle et grande pensée, il faut peut-être autant de temps que pour l'avoir, la concevoir. S'en pénétrer ou la produire sont presque une même action. »
« Oh quel bien-être, quel bien-être indicible que de se sentir en sécurité avec quelqu'un à l'abri de tout danger, sans avoir à peser ses pensées, à mesurer ses paroles. »
« Les sages sont ceux qui ont compris que de ce que le commun des êtres appelle la vie il n'y a rien à tirer que froid et tristesse et qui sont partis, avec leur pensée, en quête d'autre chose qui est au-delà du froid et du chaud, du rire et des larmes. »
« L'ancêtre de toute action est une pensée. »
« Il est également absurde de vivre en perdant de vue le paramètre absolue de la mort que de laisser la pensée de la mort prochaine gâcher mon existence. »
« Pourquoi faut-il donc ériger des barrières face à l'explosion de nos sentiments ; pourquoi l'être aimé ne pourrait-il pas lire en nous comme dans un livre ouvert les pensées nobles et généreuses qui nous animent ? »
« La pensée qui est parvenue à la véritable profondeur est humble. Sa seule préoccupation est que la flamme qu'elle entretient brûle du feu le plus ardent et le plus pur, et non de savoir jusqu'où pénètre sa vérité. »
« Le tact est après tout une sorte de faculté à pénétrer la pensée des autres. »
« Le passage au troisième millénaire, en philosophie, c'est peut-être cela : réaliser qu'on n'accomplira des progrès qu'en passant par des pensées minuscules et non plus majuscules. »