« Remplir les journées, les soirées, occuper les jambes, les têtes, les mains, les ventres, les yeux ! Surtout ne pas se poser de questions. Rien qui puisse arrêter le va-et-vient général : consommer, produire, consommer, produire ! »
« Etre poète, c'est cultiver le jardin de ses souffrances. »
« Etrange est l'équilibre qui s'établit entre la page blanche, la machine à écrire, le corps, l'esprit, secrète osmose, jeu de vases communicants, alchimie. »
« Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour. »
« "Les femmes sont dépensières" c'est ce qu'on dit quand une femme s'achète un maillot de bain. Un homme qui s'achète une Porsche assouvit une passion, faut pas confondre ! »
« Les morceaux choisis, c'est toujours les morceaux choisis par un autre. »
« Les liens invisibles laissent les marques les plus profondes. »
« Une société ne peut distancer ses concurrents que si elle peut établir une différence qu'elle peut préserver. »
« Les déménagements sont les mouvances de l'existence. Ça bouleverse, ça empêche l'habitude... »
« Ne dis pas tout ce que tu sais ; ne crois pas tout ce que tu entends ; ne fais pas tout ce que tu peux. »
« Quand le soleil se lève, il se lève pour tous. »
« Les vérités historiques sont rarement bonnes à entendre lorsqu'elles ébranlent les fondements de la mémoire collective. »
« Dès qu'on parle une langue étrangère, les expressions du visage, des mains, le langage du corps changent. On est déjà quelqu'un d'autre. »
« Les querelles idéologiques sont quelquefois moins sérieuses que les luttes d'intérêt. »