« Combien de mois, combien de vies faut-il pour écrire une phrase qui égale en puissance la beauté des choses? »
« Un tel est mort. Pourquoi irai-je à son enterrement puisque, j'en suis certain, il n'ira pas au mien ? »
« L'écriture est une délivrance qui, phrase après phrase, mot après mot, devient un esclavage. »
« Je préfère l'incinération à l'enterrement et les deux à un week-end avec ma femme. »
« Que peut changer un mot ? Une phrase ? Une lettre ? On ne devrait pas écrire. Le décalage est trop grand entre le moment où on écrit une lettre et celui où elle est lue. »
« A l'enterrement, je découvris le sens de tous les enterrements : une initiation à notre propre mort. »
« Ce n'est pas parce que l'on sort une grande phrase qu'on est un grand homme. »
« Il est inconcevable de jeter un nounours à la poubelle même tout-à-fait détérioré. Un enterrement honorable est la seule solution. »
« J'ai grande envie de voir mon propre enterrement avant de mourir. »
« En ville, un enterrement, c'est un embouteillage. A la campagne, c'est une distraction pour l'après-midi. »
« Un bel enterrement n'est pas une improvisation. Il faut y consacrer sa vie. »
« C'est commode un enterrement. On peut avoir l'air maussade avec les gens. Ils prennent ça pour de la tristesse. »
« Quoi qu'on dise, un mariage raté est quand même plus joyeux qu'un enterrement réussi. »
« Pour faire la cour à une veuve, le meilleur moment est celui où elle revient de l'enterrement de son mari. »