« Le principal est que personne, homme ou femme, ne se trouve sans un gardien, placé au-dessus de lui, et que personne ne s'habitue à agir de sa propre initiative, au sérieux ou pour rire. »
« L'amitié de chacun pour chacun est, je le pense, celle de qui est semblable pour qui lui est semblable. »
« Le poste où l'on s'est soi-même placé, dans la pensée qu'il était le meilleur, ou qu'il nous était assigné par un chef, il faut y demeurer et en courir les risques sans tenir compte de la mort ni de rien d'autre sinon du déshonneur. »
« La flatterie est le miel et le condiment de toutes les relations entre les hommes. »
« Le corps est le tombeau de l'âme. »
« L'incorrection du langage n'est pas seulement une faute contre le langage même : elle fait encore du mal aux âmes. »
« On ne comprend pas ce qu'est la science de la chaussure, quand on ne comprend pas ce qu'est la science. »
« Nous ne savons pas le vrai si nous ne savons la cause. »
« Qu'est-ce que craindre la mort sinon s'attribuer un savoir qu'on n'a point ? »
« La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses. »
« La vieillesse est un état de repos et de liberté, quant aux sens. Lorsque la violence des passions s'est relâchée, et que leur feu s'est amorti, on se voit délivré d'une foule de tyrans forcenés. »
« Le Temps est l'image mobile de l'éternité immobile. »
« Le beau seul a cette destination d'être parfaitement manifeste et parfaitement digne d'amour. »
« C'est la plus radicale manière d'anéantir tout discours que d'isoler chaque chose de tout le reste ; car c'est par la mutuelle combinaison des formes que le discours nous est né. »