« La douleur physique existe pour nous rappeler que nous sommes mortels. Quand on souffre dans notre corps, on découvre combien sotte et vaine est la vanité. »
« Si tu veux trouver du repos ici et là haut, dis en toute occasion : qui suis-je, moi ? et ne juge personne. »
« Il y a dans la vie des instants de bonheur qu'aucun poème ne peut résumer. »
« Du moment que le bonheur, c'est de vivre, on doit le trouver aussi bien dans la douleur que dans le plaisir et parfois jusque dans l'ennui. »
« La plus violente douleur qu'on puisse éprouver, certes, est la perte d'un enfant pour une mère, et la perte de la mère pour un homme. »
« A une époque de matérialisme outré, de bêtise pontifiante et de diarrhée verbale, lire un poème, c'est prendre une sorte de bain de propreté, de pureté. »
« Si un humain n'est pas capable de percevoir la douleur d'un autre, il serait justifié de lui retirer sa qualité d'homme. »
« Mais toujours le plaisir de douleur s'accompagne. »
« Le poème n'est accompli que s'il se fait chant, parole et musique en même temps. »
« Les gens sont libres, et l'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur. »
« Vouloir éviter l'inévitable, n'est-ce pas augmenter sa douleur ? »
« L'humain déborde de résignation et possède, enfouie dans ses fibres les plus secrètes, la vocation de la douleur. »
« D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur. »
« Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur. »